Di Meco : « La LFP prend un malin plaisir à nous mettre Turpin à chaque gros match »

Sur les antennes de BFM Marseille, Eric Di Meco est revenu sur l’arbitrage de la rencontre entre Lens et l’OM.

Clément Turpin

Comme beaucoup d’observateurs, Eric Di Meco a pointé du doigt la prestation de Clément Turpin lors du récent Lens-OM. Mais plus que le but refusé, l’ancien latéral droit olympien s’étonne de voir le natif de la région lyonnaise être toujours choisi pour diriger l’OM lors des grands rendez-vous.

Il a développé son point de vue dans l’émission Virage Marseille : « Au moment d’analyser le match, tu es aussi obligé d’analyser les faits de jeu, quand tu as deux équipes aussi proches. Et lors de la première demi-heure, les faits de matchs sont contre l’OM : un but refusé, la perte de ton leader défensif de ces dernières semaines et ton leader offensif. Imaginons que Lens marque au bout de cinq minutes, qu’on lui refuse le but, puis perd Danso et Openda. Peut-être que le scénario s’inverse. Parfois, analyser le résultat, c’est traître. Il y a une période, on pouvait récuser des arbitres. Je pense que ce n’est plus le cas parce que la ligue prend un malin plaisir à nous mettre Mr Turpin à chaque fois qu’il y a un gros match. Il se trouve qu’il nous coûte beaucoup de points. L’action en question, regardons-la froidement. Tu as un défenseur qui est déjà en difficulté lorsqu’il reçoit le ballon, qui se retourne difficilement et qui est battu par un attaquant qui vient au contact et qui est plus malin. L’arbitre, sur le terrain, il a la bonne sensation, il voit un défenseur en perdition qui a du mal à se retourner et qui va chercher le contact et un attaquant qui est dans le sens du jeu. Et il y a quelqu’un à la VAR qui dit : ‘ah non, il y a erreur manifeste de l’arbitre central’. Comment quelqu’un peut dire qu’il y a une erreur manifeste sur cette action-là ? L’exemple n°1 c’est le duel entre Benzema et Donnarumma. Turpin était au sifflet de Bayern-City et il nous a fait honte.« 

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