Questionné par La Provence, Jean-Marc Chanelet s’est souvenu de la remontée opérée par Lyon sur Lens en 2002, jusqu’à obtenir le premier titre de l’ère Jean-Michel Aulas. « On avait été éliminé en coupes d’Europe, de France et de la Ligue, Lens était loin devant. On ne croyait pas ça possible mais leur avance a fondu. En même temps qu’ils perdaient de la confiance, nous, on en gagnait. On se disait ‘pourquoi pas’, sans jamais officiellement jouer le titre. »
« Ne pas être obligé d’être champion libère de la pression aux Marseillais »
L’ancien joueur pense que le contexte actuel pourrait favoriser le même type de rebondissement : « Contrairement à Paris, où en plus l’ambiance est loin d’être sereine et où ça part dans tous les sens, ne pas être obligé d’être champion libère de la pression aux Marseillais. On sent leur groupe uni par le travail, il n’y a pas le même talent individuel que dans la capitale mais il y a une force, une énergie. »
Chanelet ne pense pas que les Olympiens seraient inspirés de regarder ce que fait Paris : « La seule chose que peuvent maîtriser les Olympiens, c’est leur jeu. Nous, on abordait chaque rencontre pour la gagner, sans regarder le calendrier de Lens. Je pensais que Paris ne perdrait plus de la saison à domicile, j’ai été très étonné en découvrant la rincée qu’ils ont prise contre Lorient. En voyant ça, je me dis que quelque chose est possible pour l’OM. »
Les journalistes qui pondent ces jolis sujets paraissent davantage s’enflammer que les joueurs marseillais. Avant de penser à Paris, il y a Lens. Or, les Nordistes ont battu le PSG (3-1) en janvier. Espérons qu’Igor Tudor parviendra à éviter que les joueurs se dispersent.
