Conseil d’Etat : Quillot a répondu aux clubs plaignants

Didier Quillot s’est exprimé face à la presse, après le passage devant le Conseil d’État, ce jeudi. Il a répondu aux contestataires lyonnais, amiénois et toulousains.

Didier Quillot

Le directeur général de la LFP a évoqué trois points : « Le premier, c’est celui sur la séquence 28 avril-30 avril. Je tiens à rappeler que le 28 avril, le Premier ministre, à la tribune de l’Assemblée nationale, a exprimé de manière très claire et sans équivoque que les sports professionnels ne pouvaient pas reprendre, et qu’il a expressément cité le championnat de football. Le 29 avril, la FFF a décidé à l’unanimité de son Comex l’arrêt des championnats amateurs. Et le 30 avril, notre diffuseur principal, Canal+, prenant acte de la décision du Premier ministre, a résilié de manière définitive le contrat qu’il avait avec la Ligue. Le 28 mai, le Premier ministre lui-même, en réponse à une question, a assumé la décision qui a été prise le 28 avril en rappelant « les décisions qui ont été prises, je les assume ». Sur ces bases-là, la décision qui a été prise par le CA du 30 avril de la Ligue est évidemment la bonne forme de tous ces éléments », a-t-il déclaré (propos relayés par Maxifoot).

« Trois clubs là pour parler de leur intérêt »

Il n’a pas non plus oublié que les clubs ont voté : « Deuxième commentaire. Je voudrais insister sur l’unanimité de notre écosystème. Le 30 avril, les décisions que nous avons prises ont été prises à l’unanimité, moins une seule voix. Les décisions qui ont été prises par la FFF ont été prises à l’unanimité de son Comex, j’insiste bien sûr l’unanimité de son Comex. Le syndicat des joueurs, je vous rappelle, n’était pas pour la reprise la semaine précédant le 30 avril. Il y avait donc une unanimité de l’ensemble des familles du football professionnel ce jour-là, le 30 avril. » Il a également accusé les trois clubs de ne voir que leur intérêt ! « Troisième et dernier commentaire. C’est celui de l’intérêt général. On l’a encore vu durant l’audience au Conseil d’État cet après-midi. La Ligue est là pour représenter l’intérêt général, celui des 40 clubs, et nous avions en face de nous, on peut le comprendre tout à fait, trois clubs qui étaient là pour parler de leur intérêt particulier, ce que je comprends complètement. En ce qui nous concerne, le 30 avril, compte tenu de la décision du gouvernement et des circonstances sanitaires exceptionnelles, nous ne pouvions pas prendre une autre décision que celle-ci. » Quillot a enfin évoqué la prochaine saison : « Aujourd’hui, il faut se tourner vers la saison 2020-2021. Il faut donc que l’on prépare dès maintenant, comme les clubs ont commencé à le faire, la reprise de la saison 2020-2021 au mois d’août », a-t-il conclu.

Amiens et Toulouse ont demandé leur maintien, puis Amiens et Lyon ont contesté le classement au quotient, et enfin Jean-Michel Aulas a fait son monologue habituel sur la date du 3 août. Le Conseil d’État communiquera sa décision lundi ou mardi.

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