2018-2019, Villas-Boas, objectifs… Eyraud sort du silence

Après des mois de silence quasi absolu, Jacques-Henri Eyraud s’est exprimé, juste après l’arrivée de Franck McCourt à St George ‘s Park. Le président de l’OM est notamment revenu sur l’échec de la saison passée.

Jacques-Henri Eyraud

« On a tous une part de responsabilité, moi y compris. On n’a pas fait une bonne présaison, de l’avis de beaucoup de joueurs. La Coupe du monde, aussi, a eu un impact sur certains. En outre, il y a eu des attitudes surfant entre la décontraction excessive et le manque d’implication. L’environnement était grisant et bon nombre de joueurs ont eu des difficultés à se remettre en question », a-t-il lâché lors d’un entretien accordé à L’Équipe.

« Le moment clé sera 2020-2021 »

Il a fixé l’objectif pour la saison qui arrive : « André m’a étonné par son degré de confiance dans le groupe actuel. Sa place, pour lui, c’est de se qualifier en Ligue des champions. Cela reste notre objectif, mais je m’inscris maintenant sur un nouveau cycle, un deuxième cycle du projet, au long cours. Il va nous emmener jusqu’en 2024, c’est-à-dire au nouveau format de la Ligue des champions. Le moment clé sera la saison 2020-2021, qui marquera le démarrage du processus de sélection des clubs qualifiés pour la nouvelle formule de la C 1, en 2024. »

« Un retour graduel à l’équilibre financier »

Il a conscience que le travail du Portugais est compliqué : « Son début est marqué par les contraintes du fair-play financier (FPF), celles d’un retour graduel à l’équilibre financier. Mais FPF ou pas, notre trajectoire financière n’était plus soutenable sur un cycle aussi long. On se serait dirigés vers l’équilibre financier, c’est nécessaire. Un club n’est pas une danseuse ou un gadget, c’est une entreprise. On est embarqués dans un schéma qui prendra trois ans, et qui sera difficile compte tenu de ce que l’UEFA nous impose. »

On peut surtout se demander ce qui a conduit JHE à rester dans l’ombre aussi longtemps, plutôt qu’à s’expliquer sur la saison passée et défendre son programme. Dans la mesure où il compte de nombreux détracteurs, sa popularité n’en est certainement pas sortie gagnante.

Un article lu 2795 fois