Richard : « Les Yankee ? C’est une situation désolante »

Jean-François Richard est revenu sur la décision de l’OM de ne plus reconnaître l’association des Yankee.

Yankee

« C’est une situation désolante, complexe en termes techniques, mais on a des solutions. En clair, on va garantir aux abonnés Yankee 2017-18, qui ont par définition une priorité aux réabonnements, une possibilité de s’abonner dans cette période », a expliqué le directeur général adjoint à La Provence. Les autres groupes devraient se partager les places : « On discute actuellement avec tous les groupes pour une nouvelle répartition du parcage de 5 000 places. À la fois en termes de nombre de cartes et en termes de répartition géographique dans le virage Nord. Ce sera finalisé demain soir (ce soir). (…) Le message est clair : les abonnés Yankee sont les bienvenus au Vélodrome ! Après, ce sera à eux de choisir s’ils souhaitent aller au MTP, aux Dodgers, aux Fanatics ou aux Amis de l’OM. »

« Le résultat d’une mauvaise gestion »

Il ne pense pas qu’une autre solution était possible, avec les Yankee : « C’est une association avec laquelle on a un contrat de droit privé, qui prévoit que les adhérents peuvent bénéficier d’un droit à l’abonnement avec le club. On entend « À qui le tour ? » Il faut être sérieux. Tout le travail qu’on est en train de faire, au contraire, est de rester avec les groupes de supporters pour répartir ces places. Après, on est confronté à un groupe de supporters impliqué dans différentes affaires qui ne concernent que des histoires d’argent, de billetterie douteuse, de répartition de billetterie opaque… C’est désolant car c’est le résultat d’une mauvaise gestion. On a fait des efforts. Quand on est arrivé au club, j’ai moi-même mené la conciliation avec eux. On était au tribunal, dans des histoires de procédures. Et à notre arrivée, les groupes de supporters étaient traumatisés. La relation est toujours teintée de défiance. Mais on a le sentiment d’avoir vraiment bossé avec tous les groupes. »

Étonnamment, et malgré le fait que les associations ne soient pas réputées pour avoir leur langue dans la poche, Michel Tonini ne bénéficie d’aucun soutien. Les places du groupe seront donc très vite réparties.

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