Tonini : « Les autres groupes ont la trouille »

Michel Tonini a réagi à la décision de l’OM de ne plus reconnaître l’association des Yankee. Il ne mâche pas ses mots et se positionne en victime.

Yankee

« Je le vis comme une fatalité. Après le plan Leproux, voilà le plan Eyraud, a-t-il lancé dans les colonnes de La Provence. Et ça commence par les Yankee. À qui le tour ? J’ai été notifié (hier) par huissier que l’association n’était plus reconnue par le club, qui résilie donc la convention qui nous lie de manière unilatérale. En réalité, ils ont décidé de dégager les associations de supporters. On me reproche en premier lieu l’histoire du tifo avec Netflix, c’est aberrant. Et après, il y a l’histoire des bracelets. On me reproche aussi de m’être fait voler ma carte bleue et que ça ait été publié dans la presse. Ces arguments ne tiennent pas devant la justice, mais la justice, c’est long, et ça peut durer des années… C’est leur moyen de pression. »

« Le club ne peut pas dire aux Yankee de fermer leur gueule »

« Ils ont la trouille, il ne faut rien dire. Il y a deux ans, quand (Vincent) Labrune a sorti cette histoire de convention, on disait tous qu’on allait disparaître. Quand tu entends la sortie de (Noël) Le Graet (le président de la FFF) sur les fumigènes, tu te dis qu’ils prendront cette excuse la saison prochaine pour résilier des conventions. Dans la tête d’Eyraud, il faut détruire les associations, détruire un modèle de 30 ans, il faut que ce soit lisse. (…) Les quelques histoires ? Ce sont des conneries qui peuvent arriver à n’importe quelle association. En 30 ans d’histoire, c’est même rien du tout. (…) Et les dirigeants ont sauté sur l’occasion pour nous mettre dehors. Avec arrogance, comme ils se comportent avec Arema (l’exploitant du Vélodrome) et la mairie de Marseille. Le club ne peut pas dire aux Yankee de fermer leur gueule. On va se battre », a-t-il ajouté.

Pour rappel, Michel Tonini avait déposé une plainte contre l’OM, au moment du changement de mode de commercialisation des abonnements. Il n’avait également pas mâché ses mots sur le projet phocéen, en début de saison dernière. Ceci ajouté aux suspicions de double billetterie, à l’épisode de la carte bleue, aux négociations en direct du tifo Netflix, dans le dos du club et des autres groupes, ou encore des créances de 90 000 euros envers le club, on voit bien mal comment il pourrait bénéficier d’un quelconque soutien, dans les prochaines semaines.

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