Pelouse catastrophique : Brouillet se paye Arema

François Brouillet, membre de la Société Française des Gazons et président d’Hydraparts, estime qu’Arema ne prend pas son rôle de jardinier du Stade Orange Vélodrome au sérieux.

Stade Vélodrome, pelouse

« La seule et unique raison qui explique l’état de la pelouse du Vélodrome est qu’il a le toit le plus haut d’Europe (65 mètres). Et dans ce stade, la luminothérapie est insuffisante pour faire pousser le gazon, a-t-il expliqué dans les colonnes de La Provence. En cette saison, à midi, le soleil ne touche que le virage Nord. Et comme il a fait froid durant les trois derniers mois, que les matchs s’enchaînent, c’est insuffisant pour que le gazon se régénère. On en arrive alors à une qualité qui n’est pas bonne. (….) Le stade est sous-équipé. Il y a bien sûr des rampes de luminothérapie, mais elles sont toutes petites… C’est Arema qui n’a pas investi et n’a pas pris les choses dans le bon sens. »

Selon la cour des comptes, le coût réel de l’enceinte dépasse les 500 millions d’euros pour la municipalité phocéenne (pour un coût initial de 268 millions d’euros). Le chiffre vertigineux de 1,051 milliard d’euros est évoqué pour l’ensemble des dépenses (y compris l’entretien et le maintien aux normes l’enceinte), jusqu’en 2045. Le choix de ce financement en partenariat public-privé (PPP) reste difficilement explicable. Le manque de moyens mis dans l’entretien de la pelouse par le consortium Arema, malgré les grosses échéances qu’il perçoit, l’est encore plus.

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