Mercato : Eyraud détaille la politique et l’organisation de l’OM

Le président de l’OM a donné des précisions sur le mercato. Les Phocéens s’appuient enfin sur une organisation digne d’un club professionnel.

Andoni Zubizarreta, le directeur sportif de l'OM, en charge de la cellule de recrutement

« L’équipe-type est là, elle vit bien, je trouve qu’elle progresse, a confié Jacques-Henri Eyraud dans les colonnes de L’Équipe. Contre Lyon, en termes de jeu, une critique qu’on nous a souvent faite, nous étions au- dessus des Lyonnais. Donc, les renforts seraient plutôt des doublures. Et c’est difficile, en janvier, de trouver des bons joueurs qui vont beaucoup moins jouer. Ce qui peut changer ça, ce sont les départs. S’il y a des départs, là, on regardera. »

JHE a rappelé la politique de recrutement : « Avec Rudi et Zubi, notre constat était qu’on avait besoin d’être sur les deux tableaux. C’est une vraie stratégie. À Marseille, peut-être plus qu’ailleurs, il faut des joueurs forts dans leur tête, des joueurs d’expérience. On a été critiqués là-dessus au début alors que si vous regardez la réalité de l’effectif, elle est très hétérogène, composée de joueurs très expérimentés mais aussi de jeunes. Il est certain qu’à partir de maintenant, on va plutôt se focaliser sur les jeunes. »

Le président compte notamment s’appuyer sur la cellule de recrutement : « La cellule de recrutement a regardé 635 matchs depuis quatre mois quatre mois. L’Amérique du Sud ? Il regarde ces marchés-là, bien sûr. Ce serait tellement facile pour lui de recruter des Espagnols. Il les connaît tous. Zubi identifie des joueurs qui lui semblent le mieux adapté à nos besoins. Et il a les discussions avec Rudi et moi qu’il doit avoir sur ces profils, leur coût et tous les autres critères. (…) On a huit scouts, une cellule pro, dirigée par l’adjoint de Zubi, Albert Valentin, ils se répartissent les zones géographiques. On a aussi bâti une cellule sur les jeunes, dirigée par Sébastien Pérez. Là, on est sur des profils de 11 à 17 ans. Ça, il n’y avait pas. Ils sont quatre personnes. C’est un gros travail de structuration de l’entreprise dans tous les domaines », a-t-il détaillé.

Le club olympien semble enfin être entré dans le XXIe siècle.

Un article lu 2578 fois