Mandanda : « Nerveusement, j’étais à bout »

Steve Mandanda n’a pas caché sa joie de retrouver les rangs olympiens, l’été dernier, après avoir passé une saison à Crystal Palace.

Steve Mandanda, entouré de d'Andoni Zubizarreta et Jacques-Henri Eyraud

Interrogé par L’Équipe, le gardien de but s’est remémoré les moments difficiles passés en Angleterre : « Le plus dur a été de ne pas avoir joué les six derniers mois. Ne pas jouer, ne pas t’entraîner avec le groupe, le coach qui ne te regarde même pas… Ça ne m’était jamais arrivé. Et pour moi, c’était injuste car les deux qui jouaient (Wayne Hennessey et Julian Speroni) n’étaient pas meilleurs que moi. (…) Au moins, aujourd’hui, je sais que je peux arrêter ma carrière sans me dire “Putain, je regrette de ne pas avoir tenté l’expérience”. Et, en plus, je suis revenu à Marseille. J’avais quitté l’OM alors que le club n’était pas forcément bien et que, moi, j’étais un peu usé. C’était le bon moment pour partir. Maintenant, je reviens comme “neuf” pour une nouvelle histoire », a-t-il indiqué.

Son retour n’a d’ailleurs pas été simple à conclure : « L’instant le plus symbolique, c’est un certain samedi soir (de l’été 2017), alors que je suis en train de dîner dans un restaurant marseillais avec des amis. Il est 20 h 30 et Andoni Zubizarreta (directeur sportif de l’OM) m’appelle. Je prends le téléphone, je m’éloigne et il me dit : “Ça y est, le deal est fait, on est d’accord !” Cet instant, je m’en souviendrai toujours. J’ai ressenti un immense soulagement car l’accord avait été long et compliqué à trouver. Le président de Palace n’avait pas été réglo et le deal a failli capoter à plusieurs reprises… Nerveusement, j’étais à bout. Après le coup de fil, avec mes amis, on n’a pas sauté de joie car ce n’était pas encore officiel, et il y avait du monde au restaurant. Mais c’est le jour qui m’a le plus marqué », a-t-il poursuivi.

Pour rappel, l’international français a disputé 465 rencontres sous le maillot olympien, depuis l’été 2007.

Un article lu 2972 fois