Dans son édition du jour, L’Équipe fait le point sur la situation du club lillois. Le quotidien révèle que l’entraîneur argentin avait signé un contrat préliminaire, en janvier dernier, lequel n’a pas été déposé à la Ligue. Le document, qui compte 17 pages, prévoirait un « parachute doré » estimé de 15 à 16 millions d’euros, en cas de fin de mission précipitée : « En cas de rupture anticipée, quelle qu’en soit la nature, le montant de ses salaires restant dus doit lui être versé », indiquerait-il. Selon son avocat, Maître Carlo Brusa, « aucune faute grave ne peut ainsi lui être reprochée ». Le Rosarino devrait donc bénéficier d’une belle consolation, après sa décevante aventure nordiste.
Les soucis de Gérard Lopez ne s’arrêtent pas là. Le journal révèle que la garantie écrite fournie de 25 millions d’euros fournie par le patron lillois n’a pas rassuré la DNCG. L’homme d’affaires luxembourgeois va donc être amené à verser la somme sur un compte bancaire, s’il souhaite faire lever l’interdiction de recrutement, voire éviter à son club de nouvelles sanctions. La commission aurait bien évoqué la possibilité d’une relégation administrative, au terme de l’exercice. L’endettement contracté depuis l’arrivée des nouveaux propriétaires est jugé « considérable », par Joël Domenighetti, et devrait nécessiter des apports importants.
Le journaliste estime que les trois prochaines semaines permettront de mesurer l’état dans lequel se trouve le club. La situation aurait-elle été la même, si Lopez avait repris l’OM ?
L'avis tranché de Duga sur les projets OM/Lille : "À l'OM, c'est un bordel sans nom. À Lille, ils ont une vraie vision !" 😬💥⚡️ #LeVestiaire pic.twitter.com/67hDt45roK
— SFR Sport (@SFR_Sport) 7 septembre 2017
