Eyraud se pose de sérieuses questions sur l’arbitrage

Jacques-Henri Eyraud a réagi, suite à l’élimination de l’OM par Rennes. Le président a dénoncé l’arbitrage lamentable de la rencontre.

Jacques Henri Eyraud mécontent

« Je veux féliciter d’abord les Rennais qui ont montré beaucoup de volonté. Bravo à eux. Mais je suis triste pour les joueurs et le staff. Triste aussi parce que je vais enfreindre une règle de conduite que je m’étais appliquée à moi-même depuis que j’occupe mon poste : ne pas parler de l’arbitrage. Ce qui s’est passé ce soir mérite une introspection profonde des responsables de l’arbitrage français. (…) D’abord sur le tir de Benjamin André, je vais demander que la direction de l’arbitrage partage les bandes sons du dialogue entre les arbitres pour comprendre comment ce but a pu être validé et pour comprendre ensuite pourquoi il a fallu autant de temps pour qu’il soit justement invalidé. C’est un cas de figure inédit », a-t-il lancé.

Le patron marseillais ne comprend pas ce qui s’est passé : « Le but a été refusé avec l’aide de la vidéo, c’est fort probable oui puisqu’il n’y a pas de goal-line technology à ce stade de la compétition. Mes joueurs m’ont pourtant dit que le corps arbitral leur avait signifié que le but était valable. Là, c’est plus grave, ça veut dire qu’il y a eu quelque part une défaillance. Il faut savoir d’où ça vient. Je fais ces remarques en ayant toute conscience de la difficulté du job d’arbitre mais j’ai envie de les aider afin que le dialogue s’améliore. Il faut pousser pour que les moyens mis à leur disposition s’améliorent. Et ce n’est pas le seul exemple dans ce match où la vidéo est peut-être intervenue. J’ai remarqué un certain nombre de fautes sifflées en notre défaveur visiblement après un échange entre arbitres. On peut s’interroger pour quelles raisons les décisions ont été prises avec autant de temps de latence ? »

JHE a également relevé qu’un but valable avait été refusé à Kostas Mitroglou : « Mitroglou a marqué un deuxième but qui a été injustement refusé. Il y a un danger, c’est que certains réclament moins de technologie. Au contraire, j’en réclame plus et vite. Si la technologie ne garantira jamais le « zéro erreur », elle sera à même de limiter les fautes. C’est absolument nécessaire vu les enjeux », a-t-il conclu.

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