DNCG : le LOSC interdit de recrutement et menacé de relégation

Un rendez-vous important avait lieu, hier, entre les dirigeants du club nordiste et la DNCG.

Le projet Gérard Lopez, avec Marcelo Bielsa et Luis Campos

Il y a un an et demi, Gérard Lopez et ses troupes luttaient pour s’approprier l’OM. Devancés par Frank McCourt et Jacques-Henri Eyraud, ils ont finalement rebondi à Lille. On ne peut néanmoins pas dire que ce qui s’y passe donne des regrets aux fans phocéens. Outre l’épisode décevant Marcelo Bielsa, le club nordiste paraît confronté à de très sérieux problèmes de trésorerie.

Selon L’Équipe du jour, la direction de contrôle a évoqué la possibilité d’une relégation à titre conservatoire. Elle demanderait des garanties financières à hauteur de 25 millions d’euros, tandis que le LOSC est d’ores et déjà interdit de recrutement, pour cet hiver. Pour rappel, le Luxemburger Wort avait indiqué, il y a quelques mois, que Gérard Lopez avait levé 140 millions d’euros sur le marché obligataire pour effectuer des investissements, « les garanties financières pour rembourser les différents remboursements s’avèrent aujourd’hui insuffisantes », explique le quotidien.

Les dirigeants lillois vont-ils déjà être contraints de réaliser des ventes significatives, cet hiver ? Tard, hier soir, ils ont réagi aux décisions de la DNCG, par le biais d’un communiqué : « Dans le parfait respect des instances et règlements, les dirigeants lillois sont déterminés à étudier les recours existants et convaincus de pouvoir apporter, face aux exigences de la DNCG, les réponses complémentaires nécessaires afin de faire une nouvelle fois la démonstration de la solidité du projet économique du club et de poursuivre les plans de croissance et d’investissement souhaités pour le LOSC. »

L’occasion de se remémorer les propos de Christophe Dugarry, tenus en septembre dernier au micro de RMC : « Ce qui me plaît à Lille, c’est qu’ils arrivent avec une méthode. Quand je vois ce qui se passe par exemple à Marseille, on a l’impression d’un bordel sans nom. » On appelle ça un visionnaire.

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