« L’avantage, pour ce match au Parc des Princes, contre l’ogre de notre championnat, c’est que Rudi Garcia, avec deux entraînements, n’aura pas le temps de modifier cet OM. Il connaît la donne. Il devra faire avec les incertitudes de sa charnière centrale, souvent mal placée et en difficulté dès que le jeu s’accélère », a-t-il expliqué. Il estime que deux solutions s’offrent au nouveau technicien olympien : « Il devra choisir la bonne formule pour jouer contre le PSG. Soit imiter Marcelo Bielsa avec son pressing tout-terrain qui avait si bien marché… une mi-temps contre le PSG et une demi-saison. Soit se contenter de construire le mur cher à José Mourinho quand il pressent l’infériorité de son équipe. C’est le cas dans ce match. Mais Marseille n’a aucune chance dans les deux cas. Dans le premier parce que, physiquement, ses joueurs ne pourront pas tenir le choc. (…) Dans le second cas, pas davantage, parce que jouer dans son camp n’empêchera pas les centres parisiens – de Serge Aurier ou Thomas Meunier à droite, de Maxwell ou Layvin Kurzawa à gauche – de servir Edinson Cavani sur ses points forts. Cela n’empêchera pas non plus les incursions dans la surface des milieux parisiens », a-t-il ajouté.
Selon lui, Rudi Garcia « devra trouver la recette miracle » et prendre exemple sur Toulouse qui est notamment parvenu à battre le PSG « en élevant son impact physique ». Il pense que si l’OM y parvient, il pourra « ramener au moins un point qui permettrait au nouvel entraîneur de tenir au moins jusqu’à la trêve »…
L’ancien coach des Bleus tient parfois des raisonnements qui défient la logique, où viennent se mêler provocation et approximation. Espérons que les Olympiens auront tout simplement à coeur de démontrer qu’ils ont le niveau et le courage pour endosser le tunique de l’OM, car ce sont bien eux qui jouent leur futur marseillais. Quant à Rudi Garcia, le travail qu’il entame, sans pression, s’effectue dans l’optique de la saison 2017-2018…
